Beaucoup de chrétiens se demandent s’il faut fêter Noël, vu que ce n'est pas la date de naissance de Jésus, d’autres voient cela comme un sacrilège. C’est une fête qui prend racine dans des fêtes « païennes » et en plus, la fête de noël n’est pas « biblique ».
L'idée est que nous ne fêtons pas les sapins, les lutins, "un père ou une mère noël.le"! On associe cette fête à des démons, car cette fête servait les dieux et déesses de la fertilité, de la maternité, de la guerre, des astres, etc. Alors, dans ce cas, faut-il voir Noël comme la naissance de Jésus ou faut-il définitivement s’en passer ?
Personnellement, je trouve que pour une fois que nous n'avons pas été "plagiés" dans un mauvais sens, mais qu'au contraire nous avons "converti" une fête païenne en chrétienne, nous devrions nous réjouir ! Le Seigneur ne nous demande-t-Il pas de "reprendre à satan" ce qui devait appartenir à Dieu, ce que celui-ci a volé par l'entremise du péché d'Adam et Ève ? En fait, la terre entière et tout ce qu'elle renferme (autant les fêtes) devrait adorer Dieu, et nous devrions ramener cette terre des ténèbres à Sa lumière; âmes, nations, cultures, coutumes et fêtes !
Voilà qui est fait; c'est une crèche que nous avons "plantée" dans le décor ! Personne ne peut oublier l'étoile qui brille dans la nuit de Noël, pour diriger les rois mages qui adoreront l'enfant qui est né; Jésus !
Deuxièmement, est-ce que la naissance de Jésus est biblique ? Bien sûr ! Allons le lire dans Matthieu 1.18 : « La vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et on l’appellera Emmanuel, ce qui signifie : Dieu avec nous ». N’est-t-Il pas né dans une crèche ? les rois mages (mages est dérivé du mot « magos », soit « magie », les mages étaient réputés pour pratiquer la magie et l’astrologie à l’époque) ne sont-ils pas venus pour adorer le Christ ?
Noël est un jour de "lumière". N'avez-vous pas remarqué aussi qu'en ce jour "la lumière" joue un rôle essentiel ? Tout est lumineux, même ceux et celles qui ne croient pas sont porteurs.ses de lumière. Ils en mettent dans leurs maisons, dans leur rue, sont plus généreux que d’habitude et pardonnent plus facilement. Et qui est LA lumière qui éclaire le monde, sinon Jésus (Jean 8.12) ?
Noël n'est-ce pas aussi un jour de paix ? Une trêve, un cessez-le-feu durant 24 heures ? Même si cette loi n’existe pas, CE JOUR-LÀ a été utilisé; dans la première guerre mondiale, aux Philippines et pour permettre l’aide humanitaire. Et cela ne serait pas le miracle de Dieu ? Si Noël ne s’était jamais fêté, il n’y aurait jamais eu de jour de paix dans la guerre, de temps où l’on a abaissé les armes…
Cent ans plus tard, cette trêve de Noël [...] est décrite par des historiens comme une parenthèse d’humanité et de fraternité dans ce qui était déjà une hallucinante boucherie. Les adversaires ont joué au soccer, ont échangé des bouteilles de bière et des cigarettes et ont entonné des chants de paix. Le film français Joyeux Noël de Christian Carion a relaté cet épisode historique en 2005. Les cessez-le-feu tacites pour permettre à des ennemis de récupérer leurs morts, de s’approvisionner ou simplement de se reposer font partie de toute guerre, mais la trêve de Noël 1914 est allée plus loin : il s’agit probablement de la seule occasion dans l’histoire moderne où des soldats ont défié les ordres de leurs supérieurs pour fraterniser avec l’ennemi (Le devoir).
Et maintenant les Écritures ; Remarquez le savoir-faire exceptionnel de Paul dans l'évangélisation. En Actes, il utilise le "dieu inconnu" de ce peuple pour annoncer la venue de Jésus sur terre ! Et nous ne le ferions pas ? Nous n'utiliserions pas les dieux inconnus, mais connus des non-croyants, pour amener la terre à voir la naissance de Notre Seul Seigneur et Sauveur de l'humanité ?
"Car, en parcourant votre ville et en considérant les objets de votre dévotion, j'ai même découvert un autel avec cette inscription: À un dieu inconnu ! Ce que vous révérez sans le connaître, c'est ce que je vous annonce. (Ac 17,23)
Alors, devant une si belle évangélisation, réfléchissons avant de ne pas vouloir célébrer la naissance de notre Roi des rois. Quel que soit le jour et l'heure, ne pouvons-nous pas adorer le Seigneur et célébrer Sa venue, une fois par an ? Ne pouvons-nous pas prendre le "dieu inconnu" du monde pour faire connaître Jésus ? Ne pouvons-nous pas en "profiter" pour parler de notre Seigneur, partager notre table, comme Il l’a fait avec des personnes que les pharisiens appelaient « gens de mauvaise vie », mais dont Jésus voyait le potentiel pour Son royaume ?
Ne pourrions-nous pas être reconnaissants des bien-aimés autour de nous et nous réjouir de leur présence dans notre vie, pour passer un temps à nous réjouir ensemble, comme Jésus se réjouissait d’être avec ses disciples ? Ne pourrions-nous pas en profiter pour chanter des chants qui parlent de Sa venue et de ce qu'Il a fait pour nous ? Ne pourrions-nous pas utiliser cette fête pour témoigner de Son grand amour pour tous les pécheurs en démontrant cet amour par notre joie, notre paix, notre bienveillance envers tous, comme Il l'a fait pour nous ? Ne vous privez pas d'une telle occasion de parler de Jésus et d’ANNONCER LA BONNE NOUVELLE en TOUT TEMPS et TOUTES CIRCONSTANCES ! (Marc 16.15).
Je vous souhaite donc, à tous, un très joyeux Noël où nous nous réjouissons encore aujourd’hui, plus de 2000 ans plus tard de la venue de notre Seigneur Jésus !
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